Au siège des Nations Unies à New-York, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mahmoud Ali Youssouf, a procédé vendredi 05 décembre dernier au lancement de la campagne officielle de la République pour son élection en tant que membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies.

Moment fort de son intervention : le chef de la diplomatie djiboutienne a martelé avec insistance la légitimité de la candidature de notre pays au regard de ses engagements permanents en faveur de la paix et de la stabilité dans la région et le reste du monde. Des règles statutaires de l’Union africaine aussi qui reposent sur deux principes  pour départager les prétendants au siège non permanent du Conseil de Sécurité des Nations unies : celui de la dernière rotation et celui de la fréquence.

Dans les deux cas de figure, la candidature de Djibouti aurait du s’imposer face à celle concurrente du Kenya au sein de l’organisation panafricaine.

Rétrospectives à l’appui, Djibouti a servi au Conseil de sécurité pour la dernière fois en 1993-1994 et le Kenya en 1997-1998. En outre, Djibouti n’a servi qu’un seul mandat dans toute son histoire (1993-1994) et le Kenya deux mandats (1977-1978 et 1997-1998). Autant de détails significatifs qui légitiment la candidature de Djibouti. Une candidature qui est celle de l’Afrique toute entière comme l’a qualifié le chef de la diplomatie djiboutienne devant les officiels réunis vendredi 5 décembre dernier au sein de l’édifice imposant  des Nations Unies à New-York. Une candidature qui jouit par ailleurs du soutien de l’Organisation de la Coopération Islamique(OCI), de l’Organisation Internationale de la Francophonie(OIF), et de la Ligue des Etats Arabes.

C’est pourquoi Djibouti, tout en réaffirmant son attachement inconditionnel à l’unité africaine, va s’employer à défendre et promouvoir sa candidature jusqu’au vote devant l’Assemblée générale des Nation Unies, en juin 2020.